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FORUM WAHOU !

Détails
Publié le : 12 Juillet 2016

A Saint Léon  - 15-16 octobre 2016

 théâtre Saint Léon, 11 place du cardinal Amette, 75015 Paris

Un week-end pour découvrir la magnifique signification du corps et de la sexualité dans le plan de Dieu selon la Théologie du Corps de saint Jean-Paul II

En vue de quoi suis-je un homme, une femme ? Quel est le sens de cette différence ? Quel est le sens de mon corps, de la sexualité ?

Quelle est ma raison d’être ?

Une formation pour adultes, de tout état de vie et de tout âge. Enseignements, témoignages, échanges, prière, ateliers - 8 forums en France ont déjà touché 2000 personnes en 18 mois !

·         Les intervenants :  Père Emmanuel Schwab, Thibaud Collin, Jeanne Larghero, Jean-Sébastien Borghetti, Jean-Louis Bavoux

·         Les horaires :  - le samedi 15 octobre de 9h à 20h - - dimanche 16 octobre : 9h - 17h30

·         Les repas : PIQUE- NIQUES tirés du sac

 

Participation aux frais : 20 €/personne ou 30 €/couple. 10 €/étudiant ou personne consacrée.  Inscription :  http://www.forumwahou.fr/

Témoignages de participants

« Je suis frappée par la beauté de ce message... On est vraiment appelé à vivre quelque chose de grand. Comprendre le sens de mon corps, c’est aussi mieux comprendre Dieu. Le christianisme est la religion du corps. »

« J’ai découvert que le corps pouvait être source de joie, c’est pour moi une grande espérance. Le don de soi comme cadeau à travers toute les vocations. J’existe pour me donner à l’autre ......aux autres. »

« Je pars avec quelque chose de nouveau : la sexualité est belle ! »

« Je vous écris pour vous dire à quel point ce forum a eu un impact foudroyant sur ma vie. C’était une décharge du Saint Esprit, une grande lumière sur ma vision de l’homme, de la femme, de la Création, de l’amour, de Dieu, de mon couple. »

« J’ai découvert qu’il est possible de se laisser recréer en vue d’un juste rapport au corps, à la fois le sien et celui des autres. La bonne nouvelle : c’est un appel qui concerne tous les hommes. »

Face à l’infertilité, quels chemins ?

Détails
Publié le : 21 Juin 2016

Conférence NaPro à Notre-Dame de Lorette

Le 11 mai 2016, l’AFC Notre-Dame de Lorette accueillait une quarantaine de personnes, venues de plusieurs lieux d’Ile-de-France pour une conférence : « Face à l’infertilité, quels chemins ? »

 Nous avons fait appel à Juliette Chové, sage-femme depuis 20 ans et instructrice Fertility Care, auteur du livre « Soyez féconds et multipliez-vous – Couples infertiles : des raisons d’espérer à Sainte-Anne-D’auray»

Juliette Chové a été parmi les premières à se former à la NaProTechnologie (Natural Procreative Technology). Elle a donc intégré par la suite dans son activité de sage-femme le conseil en fertilité naturelle.

Dès le début de son intervention, notre conférencière a situé les choses : la NaProTechnologie est une médecine de restauration de la fertilité, qui respecte la conception naturelle de l’enfant. Ce n’est pas une médecine bio, à base de plantes. C’est une véritable médecine qui utilise toutes les ressources proposées par la médecine : interventions chirurgicales, traitements hormonaux, examens biologiques…

La conception de l’enfant est naturelle, car l’objectif de la NaPro est d’aider les couples à concevoir leur enfant lors d’une union des corps, en évitant la manipulation, la destruction ou la congélation d’embryons. Il n’y a pas de dissociation entre procréation et sexualité. La fécondation se fait à l’intérieur du corps de la femme, et non dans une éprouvette.

Cette médecine  ne fera certes pas de miracle dans des cas de stérilité, mais il est intéressant de noter qu’elle a un taux de réussite supérieur à la FIV s’agissant des cas d’hypofertilité et de fausses couches.

 

Le parcours de NaPro peut demander du temps, il est très médicalisé et  peut parfois paraître contraignant. Son but est en effet de restaurer la fertilité, ce qui peut nécessiter beaucoup d’examens,  alors que la fécondation in vitro ne restaure rien : elle contourne le problème de stérilité sans en chercher les causes. Elle ne vise qu’à donner coûte que coûte un enfant à des parents, elle ne se préoccupe aucunement de la santé de la femme et du couple.Si la fertilité est restaurée, une seconde grossesse peut se produire sans autre traitement.

Juliette Chové n’a toutefois pas craint d’évoquer les cas où aucune méthode ne marche. Lorsque le chemin médical  ne peut répondre au désir d’enfant, elle  a voulu donner de l’espoir à ces couples en leur ouvrant la porte d’une autre fécondité, donnant alors des témoignages de couples qu’elle a suivis.

 A la suite de la conférence, elle a pris le temps de parler en particulier à plusieurs couples qui le souhaitaient.

Cette conférence touchait à l’intime. Sur ce sujet si douloureux, il nous a paru important de proposer un chemin plus respectueux du couple et de l’enfant que la fécondation in vitro, qui pose de nombreuses questions éthiques. Nous espérons que cette soirée aura permis aux couples en souffrance de ne pas se sentir seuls dans cette épreuve et d’entendre une parole juste, une parole d’espoir.

 

A sa suite, Marie Cabaud-Meaney, auteur d’un livre « Une grossesse tant désirée », a livré un témoignage émouvant de son parcours face à l’infertilité.

Le tranhumanisme, une menace qui nous concerne

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Publié le : 12 Juin 2016

Lire la suite : Le tranhumanisme, une menace qui nous concerne

Discipline Positive face au harcèlement à l'école

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Publié le : 20 Février 2018

La discipline positive face au harcèlement scolaire
Une démarche et des outils pour les parents
Léila de Monclin- 14 mars 2018- AFC Paris 13è

DEFINITION

« Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique  ou  psychologique.  Au  sein  de  l’école,  elle  est  le  fait  d’un  ou  de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. »  
source: www.nonauharcelement.education.gouv.fr
1  élève  sur  10  est  confronté  au  harcèlement  scolaire  durant  sa  scolarité.  On  en parle à partir de 3 ans, mais la majorité   des faits se passent pendant les années du collège.
Les 3 caractéristiques du harcèlement en milieu scolaire:
La  violence  :  c’est  un  rapport  de  force  et  de  domination  entre  un  ou  plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes.
La  répétitivité  :  il  s’agit  d’agressions  qui  se  répètent  régulièrement  durant  une longue période.
L’isolement  de  la  victime  :  la  victime  est  souvent  isolée,  plus  petite,  faible physiquement, et dans l’incapacité de se défendre.

SIGNAUX QUI PEUVENT NOUS ALERTER

  • Signaux généraux: changement d‘humeur, de niveau d’énergie, de sommeil.
  • Symptômes  somatiques:  problèmes  digestifs,  incontinence  urinaire,  difficultés respiratoires…
  • Symptômes  émotionnels:  irritabilité,  agressivité,  anxiété,  tristesse,  déprime, auto-dévalorisation.
  • Symptômes  cognitifs:  oublis  fréquents,  troubles  du  langage  tel  que  le bégaiement,
  • Symptômes  comportementaux:  perturbations  alimentaires  perturbations  liées au sommeil, comportements d’évitement.
  • Rapport  à  l’école:  détérioration  ou  disparition  du  matériel  scolaire,  stratégies

d’évitement pour ne pas aller à l’école, refus de déjeuner à la cantine, souhait de changer d’établissement.
source: Halte au Harcèlement à l’école- Marie-José Gava
Les réponses les plus fréquentes aujourd’hui à des situations de harcèlement sont des  réponses  court  terme  qui  peuvent  stopper  des  situations  de  harcèlement,
mais qui n’éliminent pas le harcèlement à long terme.
EN  QUOI  LA  DISCIPLINE  POSITIVE  PEUT  AIDER  LES  PARENTS  FACE  AU
HARCELEMENT SCOLAIRE ?
En dehors des situations d’urgence, l’idée est de donner à l’enfant les outils pour qu’il soit capable de gérer seul les situations de harcèlement auxquelles il risquera de  se  retrouver  confronté  lors  de  sa  scolarité.  Notre  rôle  de  parent  n’est  pas d’effacer  tous  les  obstacles  devant  l’enfant,  mais  de  l’aider  à  pouvoir  les surmonter par lui-même
La Discipline Positive est une démarche éducative ferme et bienveillante qui peut aider les parents à accompagner et encourager leurs enfants sur le long terme.
L’idée  en  Discipline  Positive  c’est  d’enseigner  aux  enfants  des  compétences socio-émotionnelles,  telles  que  l’assertivité,  le  développement  du  référentiel interne, l’empathie, le sentiment d’être capable, le sentiment d’appartenance, afin de minimiser les chances qu’ils se retrouvent dans des situations de harcèlement
(d’un côté comme de l’autre).
La Discipline Positive est donc un formidable outil de prévention du harcèlement scolaire,  mais  également  pour  aider  l’enfant  à  se  reconstruire  à  la  suite  d’une situation de harcèlement.

Concrètement comment aider l’enfant qui fait l’objet de harcèlement?

  • Etre dans l’écoute, sans le critiquer ni le juger
  • Essayer de contrôler vos propres émotions
  • Réfléchissez  ensemble  aux  solutions  possibles  et  laissez-le  choisir  sa solution.

Comment aider l’enfant qui perpétue ces actes de harcèlement?

  • Gérer ses propres émotions, ou sa colère avant de rentrer dans la discussion
  • Dans le dialogue, essayer de centrer l’enfant sur sa part de responsabilité.
  • Aider son enfant à comprendre ce que l’autre enfant a pu ressentir
  • Lui montrer de l’empathie et valider les émotions
  • Prendre le temps de créer du lien avec cet enfant

En cas de harcèlement et même en dehors de ces situations, en tant que parent, on peut agir à beaucoup de niveaux:

  • passer des bons moments partagés ensemble, en famille
  • faire confiance à nos enfants pour proposer leurs solutions
  • les encourager, leur montrer qu’ils sont capables  
  • parler de harcèlement de manière générale, peut les aider à verbaliser, à mettre des mots sur ce qu’ils vivent ou voient autour d’eux
  • Tout ce qui peut aider les enfants à se sentir mieux les aidera à mieux gérer les situations extérieures.
  • Les encourager à se trouver des domaines qu’ils aiment et dans lesquels ils sont bons en dehors de l’école,
  • leur montrer qu’ils comptent pour nous, qu’on a besoin d’eux, leur donner des responsabilités à la maison.
  • Valider leurs émotions Pour aller plus loin:
  • La Discipline Positive de Jane Nelsen
  • Halte au harcèlement à l’école- Marie-José Gava et Sophie de Tarlé
  • Le site de l’éducation Nationale: www.nonauharcelement.education.gouv.fr
  • Numéro vert d’urgence pour les parents ou les enfants: 3020

Et  pour  aller  plus  loin  dans  la  découverte  et  l’expérimentation  de  la  Discipline positive,  pour  éduquer  ses  enfants  avec  fermeté  et  bienveillance,  de  manière encourageante, des Ateliers de parents vous sont proposés par Léila de Monclin, formatrice en Discipline Positive.
P o u r  t o u t  r e n s e i g n e m e n t  s u r  l e s  p r o c h a i n e s  s e s s i o n s  d ’ a t e l i e r :
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Discipline positive et harcèlement scolaire

Discipline positive 2018

Le nouvel âge des pères

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Publié le : 12 Juillet 2016

CONFÉRENCE de CHANTAL DELSOL JEUDI 4 FÉVRIER  2016

Professeur de philosophie politique, membre de l'Institut, sur le thème de son récent livre :

"Le nouvel âge des pères"

Devant un auditoire nombreux ( plus de 220 personnes ! ) et attentif,  CHANTAL DELSOL, professeur de philosophie politique, a donné une très intéressante conférence le jeudi 4 février à la demande des AFC de Notre-Dame de Grâce de Passy, 16°Sud et Saint-Honoré d'Eylau, sur le thème : " face à l'émancipation des femmes, faut-il réinventer la paternité ? ". .De  nombreuses questions, lui ont été posées  montrant  tout l'intérêt suscité par ce sujet.

Difficile de résumer en quelques lignes ! On peut  relever quelques repères éducatifs : 

     -C'est  à la civilisation judéo-chrétienne que l'on doit l'affirmation de l'égale dignité de l'homme et de la femme sous le regard de Dieu( cf.St Paul).Mais pendant des siècles on a considéré les femmes comme des êtres faibles ; la femme a été objet d'amour mais sans autonomie.

    -,C'est  aussi  le christianisme qui  défend l'idée de personne autonome, responsable, libre, et  qui prône le développement des talents personnels. La personne est mesurée à ses œuvres, il faut déployer sa capacité d'autonomie. C'est tout à fait nouveau.( On peut observer aussi que  ce ne sont pas les Lumières ni les idéaux de la Révolution qui ont amélioré la condition féminine. Ce qui a davantage pesé, c'est le libéralisme anglais du XIX siècle.). Le christianisme va émanciper .Mais il faut du temps.

     -Les hommes et les femmes sont différents ,le sexe est différent, le profil psychologique est différent. La famille stable, avec un père et une mère, c'est le bonheur absolu pour les enfants. Pourquoi l'enfant a-i-il besoin d'un père ? Parce que le père éduque à  la liberté. La mère toute seule ne peut pas, elle est dans la tendresse et le don. Le père apporte le principe de réalité": " il y a des choses que tu ne peux pas avoir". Le père apprend à l'enfant à se dominer, à se donner une loi. Il exerce l'aurorité. Une société qui n'a pas de pères  fabrique des "sujets"(mûrs pour un régime autoritaire) .

A l'issue de la conférence, Chantal Delsol a dédicacé son ouvrage "le nouvel âge des pères", co-écrit avec Martin Steffens. Ainsi ceux qui le souhaitent peuvent approfondir le sujet et notamment la partie développée par Martin Steffens  qui porte essentiellement  sur la paternité.

LE BURNOUT, QUE CACHE-T-il ?

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Publié le : 15 Février 2016

 ce qu'il faut retenir de la conférence du 13 novembre 2015

 

Nous avons déjà entendu parler des Karoshi, ce phénomène observé pour la première fois au Japon à la fin des années 1960, consistant en une mort subite par épuisement nerveux au travail, causée par une crise cardiaque. Le Burnout est de plus en plus répandu, et pourtant aujourd’hui, toujours non reconnu comme maladie professionnelle par la dernière Assemblée Nationale française en Juillet 2015. Le Burnout ou « épuisement professionnel » n’est pas non plus reconnu par le DSM-5, manuel de classification internationale des pathologies et troubles mentaux. Il n’y aurait pas de critères communs dans le monde médical pour le diagnostiquer. Le problème est-il sérieux ? Il serait bientôt en 2020, selon l’OMS, la première cause de morbidité (c’est à dire d’intention suicidaire)

 

 

 C’est Harold B. Bradley, un psychiatre américain, qui fut le premier professionnel en 1969, à parler d’un stress particulier lié au travail. Ce sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail. Nous ne sommes pas tous égaux face au stress, et selon notre personnalité, notre contexte de vie (responsabilités familiales, solitude, conflits…) et notre estime de soi, nous sommes plus ou moins résistants face aux facteurs différents de stress professionnels.Les causes d’un Burnout peuvent être multiples : surcharge de travail, manque d’autonomie, fort turnover, conflits avec les collègues, instabilité de l’organisation, manque de communication, conflits de rôles (plusieurs casquettes)… et plus généralement lorsqu’il y a un déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue. Selon certains psychologues, le Burnout est davantage la maladie de la reconnaissance, plus que de la surcharge.

Le stress est-il mauvais en soi ?  Au contraire, il a depuis toujours assuré la survie de l’humanité.C’est grâce à lui que l’on peut réagir par la lutte ou la fuite devant un danger imminent. L’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline, entre autres, permettent de devenir plus alerte et plus performant. Mais de graves problèmes de santé physiques et psychiques interviennent lorsque le stress devient chronique

Pour s’en sortir ? Tout d’abord prendre du recul, puis apprendre à repérer les premier symptômes (irritabilité, troubles du sommeil, troubles de l’appétit, manque de motivation, rempli sur soi…) afin de pouvoir en parler autour de soi ou se faire aider (médecin du travail, psychologue, homéopathe, généraliste, psychiatre…). Ensuite faire le point sur sa situation (« Où j’en suis ? Comment je me sens ? ») Identifier les facteurs de stress. On peut aussi demander à son entourage s’il a constaté des changements dans notre comportement au quotidien ? Il faut savoir que lorsqu’on commence à réaliser qu’il y a un problème, on est déjà en stade avancé. Bien sur, il faudra apprendre à revoir ses objectifs, reconsidérer le temps consacré à son travail et apprendre à s’affirmer (demander de l’aide, oser dire non…). Mais les véritables portes de sorties se trouvent dans une remise en question : - Sur soi : Qui je suis ? De quoi ai-je besoin ? Quelles sont mes capacités ? Mes limites ? Sur soi et son travail : Quelles sont mes valeurs personnelles et professionnelles ? Cela correspond-il à ce que j’envisageais en entrant à ce poste ? Ai-je l’impression de subir des choses dans mon milieu professionnel ? Et sur des questionnements existentiels : Pourquoi cette posture ? Comment ai-je pu en arriver là ? Quels moyens puis-je mettre en oeuvre pour aller mieux ? Qu’est-ce que je cherche dans la vie ? Quelle est ma propre définition du bonheur ?Pour moi qu’est-ce que la liberté ? Quand est-ce que je me sens libre ?…
Alors en entreprise, qui peut être concerné ? tout le monde malheureusement. Nous assistons en effet à une croissance du nombre de burn-out constatés, alors même que l'article L 4121-1 du nouveau Code du travail,  met à la charge de l'employeur l'obligation de veiller à la santé physique et mentale des salariés, et de prendre les mesures nécessaires à cette effet.

Si l’entreprise est un lieu de performance et de pression, d’exigence, à travers des objectifs individuels et collectifs, tout le monde ne tombe pas, pour autant, en burn-out. Il y a donc une part de cause qui relève de l’individu propre, qui s’est placé lui-même dans une spirale d’exigence forte, voir une situation insoutenable : ainsi, après des débuts professionnels grisants, la recherche d’une forte reconnaissance, le besoin de se prouver à soi-même ou d’autres une sur-performance, l’individu éprouve une difficulté à déléguer une partie de ses tâches. Le processus s’enchaîne : refus de prise de congé, travail nocturne et durant le week-end, isolement, saut d’humeur, hyper sensibilité, émotivité, colère, problème de management, « pétage de plomb », apparition de soucis de santé (comme le dos…). Tout ceci doit alerter l’individu concerné bien entendu, mais aussi son entourage professionnel et la Direction des Ressources Humaines de l’entreprise. Ces actes répétés manifestent en effet le début d’un épuisement, qui va très probablement se concrétiser à terme par un arrêt de travail.

Toutes les entreprises n’ont pas encore mis en place un dispositif de prévention des burn-out, qualifié généralement de prévention des risques psycho-sociaux. Ces programmes prévoient des mesures visant à

  • assurer un bon équilibre en vie professionnelle et vie personnelle,
  •  rappeler les règles de civilité,
  •  la bonne gestion du stress,
  •  travailler à une meilleure organisation du travail,
  •  sensibiliser les managers,
  • former l’ensemble des équipes RH, chargées de repérer en amont les signaux faibles.

L’objectif est ainsi d’éviter toute dégradation des situations individuelles et collectives, et de favoriser les meilleures conditions de travail, permettant de combiner performance d’entreprise et épanouissement de chacun.

Si l’entreprise est un lieu de burn-out, toutes les organisations sont concernées. Ainsi, le Pape François est-il lui-même vigilant à ce sujet concernant les prêtres.  (cf une homélie prononcée durant la messe chrismale, jeudi 2 avril 2014, « comme il est difficile d’apprendre à se reposer »). Il rappelle régulièrement dans ses tweets l’importance du repos, partie intégrante de la Création (10/10/2015 : Le travail est important, mais aussi le repos. Apprenons à respecter le temps de repos, surtout celui du dimanche)

Burn-out et Foi, ou comment retrouver le Souffle

Notre monde fait l’apologie du modèle du dominant, qui préside tout particulièrement dans le monde du travail.

A la charte du bonheur consumériste, opposons celle des Béatitudes

En effet, nous vivons dans nos activités professionnelles une pression extrêmement forte, alors que nous sommes tous incroyablement fragiles.

Chacun se construit un équilibre précaire de ce qu’il a reçu de sa famille, de son histoire, de ce qu’il construit au fil des jours

Cet équilibre, pour nous chrétiens, c’est l’acceptation de notre finitude, de notre faiblesse et de nos limites. 

Nous sommes invités à sortir de l’orgueil, qui nous fait vivre dans le regard de l’autre, regard qui bien souvent finit par dicter nos actes et nos pensées et nous asphyxier.

Si je ne vis que dans le regard des autres, je suis épuisée puisque c’est une course sans fin, sans bienveillance, en particulier dans le monde professionnel.

Je n’entends plus mon souffle, ni le Souffle de l’Esprit.

Le manque d’attention au spirituel nous détruit à petit feu.

La prière peut me faire sortir de cet orgueil.

La question du burn-out pose finalement la question : qu’est ce qui est en premier dans ma vie ?

Le travail a pris une telle place dans ma vie, que le burn-out m’invite à trouver un nouvel équilibre de vie.

Passer du « Je fais donc je suis » à « Je suis et je rayonne dans mes différents pôles : famille, travail, loisirs, projets, amis, spiritualité »

Le burn-out est une occasion de trouver le repos intérieur par une spiritualité renouvelée, et de réapprendre à s’estimer et à s’aimer.

Le sujet n’est pas nouveau. Déjà en l'an 1149, Bernard de Clairvaux adressait la lettre suivante au Pape Eugène III :
« Comment peux-tu être vraiment présent pour les autres si tu t'es perdu toi-même ? Si tu passes toute ta vie en activités et si tu ne te crées plus d'espace pour le silence, je ne te soutiens pas. Commence à te découvrir, pour que tu ne t'oublies pas en allant vers les autres. À quoi te sert-il de gagner le monde entier si tu t'y perds ? Comment peux-tu être pleinement humain, si tu t'es perdu ? Toi aussi, tu es un être humain. Pour que ta bonté soit parfaite, tu ne dois pas seulement être là pour les autres, mais tu dois avoir un cœur attentif à toi-même. À quoi cela te sert-il de gagner le cœur des humains en t'y perdant ? Si toutes et tous ont le droit d'avoir une part de toi, sois alors aussi un homme qui a le droit de t'avoir. Pourquoi serais-tu le seul qui n'ait rien de toi-même ? Combien de temps encore offriras-tu ton attention à tous, sauf à toi-même ?
Tu te sens proche des sages et des fous et tu ne reconnais pas ce devoir d'être proche de toi-même. Tout le monde puise dans ton cœur comme si tu étais une fontaine publique et toi, tu restes assoiffé à côté. Laisse ton eau couler tranquillement à travers les places de Rome, mais avec tout le monde, bois aussi de l'eau de ta source. N'es-tu pas étranger à tous si tu restes étranger envers toi-même ? Oui, celui qui est mal avec lui-même, avec qui peut-il être bon ? N'oublie pas: offre-toi à toi-même ! Je ne dis pas : fais-le toujours, mais je dis : fais-le de temps à autre. Sois comme pour tous les autres: présent pour toi aussi.
 »

Le Val de Grâce

Détails
Publié le : 15 Mars 2017

La visite culturelle familiale proposée par l'AFC de Notre-Dame de Grâce de Passy a permis le dimanche 12 mars 2017, de découvrir  le Val de Grâce ; l'église et le cloître constituent  un très bel ensemble architectural du XVII °, voulu par la reine Anne d'Autriche pour remercier le Ciel de lui avoir accordé un fils : le futur Louis XIV ! Nous avons admiré l'église très décorée et sa voûte peinte. Puis nous avons suivi dans le cloître, où est installé depuis peu le musée du service de santé des armées, les progrès réalisés  par la médecine depuis l'Ancien Régime jusqu'à nos jours au service des blessés et des populations. Tous les participants de cette visite- nous étions seize- se sont déclarés enchantés de ce moment passé avec notre conférencière, une amie des AFC, souhaitant se retrouver l'an prochain pour une nouvelle découverte, celle-ci faisant suite à la visite de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine en 2015 et à la visite de la Basilique de Saint Denis en 2016.

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