Notre nouveau premier ministre se propose de relancer le projet de loi sur l’euthanasie. On évoque souvent un nouveau droit, une liberté individuelle. L’expérience à l’étranger montre que c’est bien une contrainte qui en résulte : une contrainte sur les médecins qui, de fait, devront répondre à ces demandes d’euthanasie. Une contrainte qui sera plus forte encore sur les autres personnels soignants pour lesquels aucune clause de conscience n’est prévue : les infirmiers qui devront prodiguer ces nouveaux « soins » et les pharmaciens hospitaliers qui devront préparer le produit lytique. Une contrainte enfin pour les établissements de santé indépendants : même s’ils ne le souhaitent pas.
Agir pour le bien commun avec les AFC -s’engager pour représenter les familles.
Nous nous sentons parfois impuissants et abattus par ces projets sociétaux : à quoi bon se mobiliser contre un progressisme qui semble inéluctable ? Mais c’est une erreur que de perdre espoir. Il faut nous mobiliser pour le bien commun et les AFC sont un moyen pour cela. Le réseau des AFC propose régulièrement des postes de représentants des usagers dans différentes instances. En particulier dans les établissements de santé, dans le domaine de la consommaon ou dans différentes
instances consultatives. Nous pouvons y affirmer nos convictions avec force, bienveillance et délicatesse. Nous devons le faire. C’est un enjeu pour chacun : ne pas rester dans le constat pessimiste et passif, mais s’engager et agir, à sa mesure, pour le bien commun.
Benoît Bonnechère
Vice Président de la Fédération des AFC de Paris